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Nous publions dans cet article deux entretiens sonores, chacun en deux parties d’une trentaine de minutes réalisés par Denis de Radio Camarade à propos du mouvement des sans-papiers de 1996 et du Collectif des papiers pour tous, auquel plusieurs d’entre nous ont participé. Le premier entretien est une interview de notre amie Anne, et le deuxième est une interview de notre ami Franck, qui est membre de notre collectif “de loin” et de manière “très épisodique” (ce qui n’est pas un reproche). En ce qui concerne le titre de cet article, « France, retour sur une lutte de classe des années 1990 : Le mouvement des sans-papiers en 1996 et le Collectif des papiers pour tous », nous espérons que tout le monde comprendra que, pour imager, ce ne sont pas les milliardaires des pétromonarchies ou des pays dits émergents qui sont sans-papiers ni qui sont les plus concernés par le problème du franchissement des frontières et qui se retrouvent à survivre dans des tentes en Occident ou en travaillant au noir sans avoir de papiers. À l’inverse, et encore une fois pour imager, ce ne sont pas les pauvres ni les prolétaires précaires de chez nous qui vont s’éclater comme des nababs dans des villas et sur des plages luxueuses en jet privé aux quatre coins du monde, tout comme les colonies profitaient essentiellement à une minorité colonialiste bourgeoise et ne rapportaient pratiquement rien à la très grande majorité des pauvres et prolétaires français que la bourgeoisie colonialiste tentait de mobiliser à son profit par le racisme et en organisant les discriminations pour semer la division. Quand bien même les colonies auraient rapporté beaucoup à la très grande majorité des pauvres et des prolétaires français, le colonialisme n’aurait pas été défendable ni tolérable, mais en l’occurrence et de toutes façons, ce n’était pas le cas.
Premier entretien avec Anne :
Deuxième entretien avec Franck :